Une marche solitaire

Invité

Après avoir dormit quelque temps, je décida d'aller me balader.
J'aimais me retrouver seule pour pensée. La forêt était un endroit idéal pour cela.
Je me souvenais de la recommandation que m'avait faite Seth et Leah mais je ne comprenais pas pourquoi il me l'avait faite, depuis toujours j'avais pour habitude d'aller me promener dans cette forêt pour y découvrir de nouveau endroit.
Je marchais donc, seule. J'arrivai enfin dans une sorte de clairière, c'était comme un endroit magique. Des fleurs, en grand nombre, se dessinait sur l'herbe verte.
Je mis assis puis mis allongea. Le ciel était bleu, ce qui était rare.
Des images se glissèrent dans ma tête. Je revoyais ma mère allongeait, je m'en voulais de ne pas lui avoir dit à quel point je l'aimais. Je la revoyais sur l'herbe, je croyais qu'elle c'était évanouie. Je compris vite quel ne dormait pas. Je criais, je pleurais mais rien ne serait changer, le mal était fait. Maintenant, j'avais un père absent. Je vivais presque seule. Je commençais d'ailleurs à m'y habituer.
J'entendis un bruit qui me sortit de mes pensées. Je me releva d'un bond.
Je crus voir bouger. J'avais peur, une peur que je n'avais jamais ressenti.
Je crois que c'était la peur de la mort.

Invité

L'odeur que j'avais senti quelques secondes avant m'ammena ici dans cette endroit si beau. Le soleil m'empéchait de me montrer aux yeux d'une humaine. Son odeur était si bonne !

*Un repas de plus à peine arrivée... Quel délice !*

Je l'observais, mince elle avait entendu quelqu'un ! Je cherchais du regard qui celà pourrait être mais je ne voyais rien. Je mis ma cape sur ma tête et m'avançai cachant mes membres du soleil. Doucement mais surement ! L'idée qu'elle découvre ce que j'étais avant de l'avoir dégusté me répugnait !

* Son odeur est si ...*

Un autre bruit attira mon attention, quelqu'un d'autre était là mais qui ? Reniflant l'air je n'arrivais à rien, seul une odeur de moisissure restait accrochée à mon nez ce qui me fit éternuer laissant s'échapper tout oiseaux présent dans les braches des arbres.

Invité

Les oiseaux s'envolèrent tous en même temps et un léger petit son c'était fait entendre.
J'avais peur de cet chose qui me guettait sans oser sortir de sa cachette. Que me voulait-il ?
J'aurais voulu courir mais dès que j'essaya mes jambes lâchèrent et je m'écroula à terre. Je sentais bien que j'étais en position d'infériorité par rapport à la chose qui rodait autour de moi.

-Si il y a quelqu'un, sortez de votre cachette, criais-je.

Personne ne répondit mais un léger souffle se faisait entendre. Je ne pouvais pas mourir, pas si jeune. La mort est une bonne chose mais quand on a vécu suffisamment longtemps pour que l'on se souvienne de nous. Je n'avais rien fait. Je repensais à ma mère, sa mort si suspecte, elle était morte de rien, on ne savait pas se qu'il l'avait tué pourtant j'avais toujours était convaincu que c'était un être, qu'on l'avait assassinée.
Elle me hantait peut-être, je n'avais pas réussi à trouver la clef de l'énigme de son décès. Je croyais en tout, je pensais aux êtres surnaturels à présent. Quel genre de bête désirerait me tuer? J'aimerais tellement savoir mais pas mourir.
Des petites larmes de peurs se dessinaient sur mes joues, elle coulaient et je ne pouvais pas les arrêter. Je vis une forme se déplaçait sans la distinguer.

-Je sais que vous êtes là, sortez, vous me faites suffisamment souffrir de peur. J'en suis presque morte.

Personne ne répondit, il fallait que quelqu'un sorte ou sinon je crois que je me débrouillerais pour mourir, même de peur.

Invité

Elle était tombée, cette proie possible me donnait envie de lui sauter à la gorge dans une telle position. Je n'en ferai rien car je venais de finir de manger, il était tout de même plus agréable de manger que lorsque j'avais faim. Je me montrais donc a cette femme, toutes surfaces de peau cachée par ma cape. Je cherchais les bons mots pour lui expliquer ma présence, je devais tout de même faire un effort. Celui que que je cherchais n'était pas là, ma soif était calmée je n'allais pas tuer. J'aivais promis a mon père. Tant que la colère me prenait pas tout irait bien pour cette jeune femme.

" Excusez, moi. Je ne pensais pas vous faire peur. "

Dis-je en riant, il fallait tout de même que je me fonde dans la masse, peut-être aurais-je des informations sur celui que je cherchais. Je l'aidais donc à se relever, ma cape sur le bras ne laissant pas même mes ongles dépasser. Je réssuyais les larmes de ses joues. C'était étonnant à quel point les humains pouvaient avoir peur d'un tout petit rien ...

( Je reste gentille pour le moment ^^ t'en fais pas )

Invité

Je me sentais bête et impuissante devant ma bêtise. J'aurais beau m'excuser, je serais ridicule.

-Excusez-moi, j'ai pris peur pour rien, dis-je.
-Ce n'est pas grave, j'ai été trop silencieuse.

Je la regardais, elle était d'une étrange beauté. J'aimais sa beauté. Elle avait la peau d'une blancheur étonnante. J'avais pris peur d'une jeune fille innocente. J'en avais presque honte. Je crois que c'est depuis la mort de ma mère que je suis devenue comme ça. J'aimerais tellement un jour savoir comment elle morte. Elle avait de léger hématome sur la gorge mais rien de grave. Je crois que j'ai peur de mourir comme maman. Elle ne le méritait pas et pourtant ... J'aimerais tellement mourir comme dans les contes de fée. Le rêve de toute petite fille. Je dois être une petite fille.

-Je vais vous laisser à présent, dit-elle.

Elle s'inclina souriante devant moi et s'éclipsa. J'avais fait énormément de rencontre inattendu aujourd'hui. J'ai peur de ne plus revoir ces personnes qui semblaient être des gens merveilleux.
Je suis de nouveau seule dans la clairière. Il n'y a plus un bruit et je souris. Le bonheur est là tout près de moi mais je ne sais pas si je dois le saisir ou le laisser fuir. Alors j'attends, je ne sais pas quoi, mais j'attends. J'attends peut-être que ma vie change, qu'elle ne soit une vie sans surprise où je me lèves tout les matins en sachant comment va finir ma journée. J'aimerais qu'elle soit différente. Alors j'en rêve, j'en rêve nuit et jour, de cette vie que je ne soupçonne pas.