Être avec lui était tellement naturel, nous étions deux âmes sœurs, c’est comme si nous avions été conçus pour partager une vie côte à côte. Ces yeux étaient le reflet de mon âme. Il contait plus pour moi que tout autre chose. Un monde sans sa présence aurait résolument été un lieu fade et insipide. Oui, Jasper était et serait à jamais mon bien le plus précieux, mon éternel, mon infini…
Lentement il caressa ma joue, d’un simple regard je m’efforçais de lui faire passer mon message, ma déclaration silencieuse eu l‘effet escompté. Ses mains s’emparèrent de mon visage. Je m’approchais de sa bouche, savourant la tentation qui précédait ses lèvres avec autant d’ardeur que le baiser en lui-même, lentement j‘épousais ses lèvres, mon corps, transit de passion, ne demandait plus que ses caresses. Son attention était tout à moi, il percevait chacun de mes sentiments, ma passion, mon désir, mon amour…
-Je t’aime me souffla-t-il. En réponse aux ondes d’affection intenses qui émanaient de mon esprit et de mon corps dont j’avais perdu le contrôle.
-Moi aussi, je t’aime. Laissai-je échapper, je détestais ses mots car c’était un tel euphémisme… Je ressentais à son égard un amour si passionnel qu’il était impossible de trouver les mots justes pour le qualifier. J’aurais pourtant tant voulu lui dire mon amour, lui révéler mes sentiment avec justesse. Je passait une de mes jambes de l’autre côté de son corps parfait afin d’être sur il, puis je repartis à l’asseau de ses lèvres tentatrices. Intensifiant le baiser, avec désir, la passion s’emparaient de mon corps à une allure vertigineuse. Je perdais la raison en sa présence, comment un simple baiser pouvais me mettre dans un tel état ?
-Cela devrait être interdit d’inspirer autant de désir. Soufflai-je entre deux baisers.
Un ravissant sourire en coin se fondit sur son visage.
-Demande toi lequel de nos deux est le plus à plaindre. Je dois déjà gérer mon attirance pour toi, qui est déjà… bien trop intense… Le fait d’également ressentir ton désir rend les choses bien plus ardues qu’elles ne le sont déjà, c’est presque impossible de te résister mon amour.
-Je devrais peu être quitter la pièce alors. Proposai-je, pas un instant tenté par l’idée. Je fis pourtant mine de partir.
-Non, bien sur que non, tu reste.
Il me sourit, espiègle, puis rapprochant mon corps du sien, il joignit de nouveau ses lèvres aux miennes…